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« Alcoolisation excessive, brimades, dérapages, pratiques humiliantes »

« Le reproche adressé au salarié dans la lettre de licenciement de refuser d’accepter la politique de l’entreprise et le partage des valeurs « fun & pro » ne pouvait être considéré comme une violation de sa liberté d’expression, quand le refus de Mr T d’adhérer à ces « valeurs » participait de sa liberté d’opinion et d’expression » peut-on lire.

Par ailleurs, le licenciement intervenu « en violation du droit fondamental du salarié à la dignité et au respect de sa vie privée (…) la culture « fun & pro » en vigueur dans l’entreprise était caractérisée par des pratiques humiliantes et intrusives dans la vie privée telles que des simulacres d’actes sexuels, l’obligation de partager son lit avec un autre collaborateur lors des séminaires, l’usage de sobriquets pour désigner les personnes et l’affichage dans les bureaux de photos déformées et maquillées ».

La Cour de cassation a donc annulé une partie du jugement de la cour d’appel et a condamné l’employeur à verser au salarié la somme de 3000 euros.

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