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Dans la Nouvelle éco ce vendredi, on prend la direction de l’Intercontinental Grand Hôtel de Bordeaux, place de la Comédie. S’il constitue l’un des emblèmes du tourisme à Bordeaux, il subit de plein fouet la crise actuelle. Et pourtant, la situation est presque moins pire que prévue. Après 3 mois de fermeture entre mars et juin, l’hôtel a été rempli à 50% pendant l’été. Et reste sur ce niveau depuis la rentrée. Les 250 salariés ont tous repris le travail mais avec toujours une part de chômage partiel. Et ils font preuve d’une belle capacité d’adaptation. « Un salarié va passer du restaurant où les clients ont terminé leur repas au bar où il y a un afflux de clients pendant une demi-heure, explique le directeur Thomas Bourdois. On ne va pas y mettre quelqu’un pendant huit heures d’affilée, ça ne servirait à rien mais on va utiliser quelqu’un du restaurant. C’est une manière de ne pas mentir à nos clients pour qui la promesse du Grand Hôtel de Bordeaux est la même près Covid qu’avant Covid. D’ailleurs nos enquêtes de satisfaction montrent que la qualité et les prestations fournies restent au niveau haut de gamme qui est le notre marque de fabrique ». C’est d’ailleurs dans le même état d’esprit que, contrairement à d’autres enseignes, l’Intercontinental ne casse pas ses prix pour remplir coûte que coûte. « A long terme, ce serait totalement contre productif« , estime Thomas Bourdois.

Les travaux pendant la crise

L’Intercontinental Grand Hôtel de Bordeaux risque fort de devoir tenir encore plusieurs mois dans cette organisation. Les étrangers, surtout les américains et les asiatiques, qui constituent 70% de la clientèle, ne reviendront certainement pas avant le printemps prochain selon les études effectuées par le groupe. Pour autant, loin de s’apitoyer sur son sort, Thomas Bourdois veut préparer l’avenir. La construction de douze suites dans un nouveau bâtiment sur le cours de l’Intendance a par exemple été maintenue. « C’est une question de stratégie, estime-t-il. Il y a cet immeuble, que l’on ne devine pas de l’extérieur, qui est totalement inoccupé. On profite de cette période pour lancer les travaux. c’est une valorisation du patrimoine. C’est également une manière d’être prêts lorsque Bordeaux accueillera de nouveau les touristes du monde entier« .

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