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« La Nouvelle-éco » : en Bretagne, les cafés et restaurants souffrent, France Boissons aussi

France Boissons livre 5000 clients sur la Bretagne, la Basse-Normandie et la Loire-Atlantique. Mais l'entreprise, dont le siège régional est à Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine), subit les conséquences des difficultés des cafés, bars, restaurants et discothèques frappés par la crise sanitaire.

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La crise sanitaire, le ralentissement de l’économie, les restrictions sur la fermeture des bars comme à Rennes ont des conséquences chez France Boissons. France Boissons l’un des fournisseurs des cafés, restaurants et discothèques dispose d’une plate-forme régionale à Noyal- sur-Vilaine près de Rennes et de plusieurs sites en Bretagne à Quimper, Brest, Locminé, Josselin, Saint-Brieuc et Saint-Malo. Dans l’Ouest, c’est-à-dire en Bretagne, en Basse-Normandie et en Loire-Atlantique, l’entreprise livre 5000 clients.

Rentrée délicate

Après un été satisfaisant, la situation est particulièrement délicate depuis la rentrée. « On a une activité plutôt correcte en milieu rural, mais dans les villes on souffre beaucoup » explique Maxime Petitfrère directeur régional de France Boissons « le tourisme d’affaires est impacté, l’hôtellerie, les brasseries, les bars, les gares et les aéroports sont en difficulté. Le télétravail persiste pour des raisons sanitaires, conséquence les restaurants travaillent moins le midi. L’évènementiel, le sport sont aussi touchés. Quant aux discothèques, elles sont fermées depuis le mois de mars sans aucune perspective de réouverture ».

Rennes souffre

Avec la fermeture des bars, bars de nuit et restaurants à 22h à Rennes pour des raisons sanitaires, les conséquences sont dramatiques. « On accuse moins 30% à moins 35% à Rennes. On peut même aller jusqu’à moins 40% de baisse de chiffres d’affaires pour nos clients » déplore Maxime Petitfrère

Pas de chômage partiel

Pour l’heure il n’est pas question de prendre des mesures de chômage partiel sur la plate-forme régionale de France Boissons ou dans les autres sites. « On a une situation qui évolue tout le temps. Aujourd’hui il faut être proche de nos clients et il n’est pas question de prendre des mesures de chômage partiel. Nos clients ont besoin de nous et ils ont besoin d’être conseillés. Ils ont l’impression d’être stigmatisés alors qu’ils ont mis en place beaucoup de choses et pour certains réadaptés leur établissement pour mettre en place le protocole sanitaire« .

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