« Habituellement, on est plutôt complet en janvier. Là, on est à la moitié de l’occupation. » Ce constat de l’Ibis Nantes gare sud, 104 chambres, n’est pas isolé. Comme la restauration, l’hôtellerie trinque depuis la mise en place obligatoire, là où c’est possible, du télétravail.
Le secteur, qui avait repris des couleurs après les confinements, est, une nouvelle fois affecté par les conséquences de la crise sanitaire. Le télétravail recommandé avait déjà entraîné une baisse d’activité dans les hôtels, qui s’est renforcée avec le télétravail obligatoire au moins trois jours par semaine.
« À partir de décembre, il y a eu des annulations en cascade, rapporte Catherine Querard, présidente du GNI (Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration) Grand Ouest. On a tout de suite senti qu’il y avait moins de déplacements professionnels. En plus du télétravail, il y a eu aussi moins de repas de fin d’année, de regroupements festifs… Tout cela concourt à la baisse d’activité. » (…) Lire la suite sur Ouest France