Ce salarié de l’hôtel Fairmont souhaite rester discret : « Je travaille en cuisine depuis 30 ans au sein de l’établissement, le métier est de plus en plus pénible ».
Il ajoute : « à Monaco on est sur un rythme de 40 heures par semaine, et souvent plutôt 60 heures, on travaille les weekends et jours fériés, c’est alors difficile d’avoir une vie de famille même s’il y a de la passion derrière cette profession. »
Des conditions de travail assez semblables à celle de la France en réalité.
Pas de grille de salaire
Sauf qu’à Monaco, les grilles de salaire n’ont pas été réévaluées comme chez la voisine française, une augmentation de 16% des salaires.
Et puis, l’autre problème tient à l’augmentation des coûts. Bon nombre d’employés sont ou italiens ou français et viennent par la route. Les coûts de carburant et d’autoroute se sont envolés mais pas les salaires monégasques.
« Ici » précise l’employé du Fairmont, « nous n’avons pas de grille de salaire comme cela existe en France dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ».
La convention collective est peu appliquée en Principauté sauf dans les établissements prestigieux comme le Fairmont, le One Monte-Carlo ou le Café de Paris qui appartient à la Société des Bain de mer (SBM).
Le montant du solaire monégasque est calqué sur le SMIC hôtellerie français. S’y ajoutent 5%, cela est propre à Monaco. Puis dans certains cas il y aussi 15% relatifs au service.
Mais c’est loin d’être le cas partout. (…) Lire la suite sur France 3 Régions