Quel souvenir gardez-vous de l’annonce du confinement ?
Je me souviens du jour où l’on a fermé l’hôtel comme d’un jour extrêmement triste et
bizarre. Le Majestic n’avait jamais fermé depuis 102 ans, même pendant la guerre civile. C’est un endroit prévu pour être ouvert 24 heures sur 24. J’ai donc été le premier directeur à fermer l’hôtel. Le voir complètement vide était étrange. Et puis je me suis dit « c’est l’histoire de deux semaines, peut-être un mois, et nous ferons un été fabuleux ». Nous avons finalement rouvert en octobre.
Seul un quart des hôtels de Barcelone a rouvert, pourquoi avoir décidé de le faire ?
Avec 272 chambres et 28 appartements, le Majestic est une structure qui génère des coûts importants, qu’il soit ouvert ou fermé. C’est aussi une entreprise familiale, gérée par sept frères et sœurs, de façon saine et avec peu de dettes. Nous avons donc décidé de rouvrir pour pérenniser l’entreprise et maintenir la trésorerie. Avec les mesures sanitaires à mettre en place, c’est plus compliqué pour les hôtels d’ouvrir que de rester fermés. Le choix de la réouverture a donc été un vrai challenge. (…) Lire la suite sur Equinox Magazine