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Sur Twitter, la vidéo, sans équivoque et à charge, a été largement commentée. Mais que se passe-t-il dans la tête d’un professionnel pour se laisser filmer ainsi et mettre en péril son image, son entreprise ? La société devient-elle folle ? Pourquoi polémiquer ? Elles ne veulent pas consommer ? Il suffit de leur indiquer l’espace public. Un point c’est tout. Drôle d’époque ! Une époque où le premier à « dégainer » sur les réseaux sociaux sort toujours vainqueur… Quoi qu’il en soit, nous laissons au lecteur le soin d’apprécier la situation et d’en être seul juge. 

Interrogé par BFM Paris Île-de-France, le gérant du Cosy Montparnasse reconnaît avoir dit « vive Poutine » après avoir reçu des menaces des deux clients. Il s’en excuse, dit ne pas le penser et avoir agit sur le coup de l’énervement. Lui donne une autre version.

« Je m’en fiche qu’ils soient Ukrainiens, on accepte tout le monde, c’est juste qu’elles n’ont pas voulu consommer et qu’elles ont fait perdre du temps à l’équipe alors que le restaurant était complet. »

D’après lui, Larissa et Mélissa voulaient simplement utiliser ses toilettes. Mais dans l’établissement, il faut passer commande avant d’accéder aux sanitaires, rapporte le gérant, précisant que les deux clientes ont accepté la règle.

La serveuse est allée les voir à plusieurs reprises après qu’elles soient allées aux toilettes afin de prendre leur commande, mais elles ne voulaient pas consommer et voulaient changer de place car elles avaient trop froid. Elles lui auraient précisé qu’elles étaient Ukrainiennes.

Le gérant assure recevoir des menaces

Après une demi-heure, Larissa et Mélissa se sont levées pour quitter les lieux. Rattrapées par le gérant qui leur a demandé une nouvelle fois de consommer, ces dernières auraient alors sorti leur téléphone pour mettre un mauvais avis sur le restaurant. Il leur aurait alors demandé de quitter son établissement. Un échange qui s’est fait par l’intermédiaire d’une serveuse polonaise, le gérant ne parlant pas anglais. De son côté, il assure que les deux femmes ont échangé en anglais entre elles.

Depuis, le gérant affirme recevoir des menaces à cause de la vidéo. En moins d’une journée, l’établissement a reçu une flopée d’avis négatifs sur sa page Facebook.

 

(…) Article complet sur BFM

 

 

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