Après une inauguration en grande pompe de la Samaritaine, marquée par la présence du chef de l’Etat, en juin dernier, le groupe LVMH ouvre à présent son nouvel hôtel dans l’enceinte du grand magasin de luxe : la partie côté Seine, ornée d’une façade art déco, est occupée par l’établissement de luxe appelé « Cheval Blanc ». Il s’agit du cinquième Cheval Blanc, après Courchevel, Saint Tropez, Saint Barth, et les Maldives. Il est donc le premier en milieu urbain et peut-être pas le dernier. Son ouverture était initialement prévue en 2018/2019.
Cheval Blanc vient-là concurrencer les palaces dont la plupart ont été entièrement rénovés ces dernières années mais il se distingue volontairement par sa taille : 72 chambres contre 149 au Royal Monceau, 154 au Plaza Athénée ou encore 185 au George V. « Plus qu’un hôtel, il s’agit là d’une maison, d’un établissement à échelle humaine », explique Edouard Delavaux, directeur exécutif du Cheval Blanc à Paris, « et l’on souhaite que les clients se sentent comme à la maison ». Cela commence dès l’entrée : pas de vaste comptoir de réception dans le grand hall, mais un salon et deux bureaux pour le check-in et check-out.
Les Parisiens sont aussi les bienvenus dans l’hôtel
Si le prix des chambres peut refroidir – le premier est à 1.150 € pour une chambre de 45m2 et celui de la grande suite de 1.000 m2 (dotée de sept chambres, une piscine, une salle de projection, plusieurs salons, une terrasse panoramique, et un ascenseur privatif avec entrée exclusive) n’est pas divulgué, l’hôtel tient à accueillir les Parisiens dans ses quatre restaurants, dont le Tout-Paris, au septième étage, où il est possible de prendre un petit déjeuner pour 35 € ou un cocktail pour 20€.
Malgré la crise sanitaire, Olivier Lefebvre, PDG de Cheval Blanc se dit « content » de faire « un très bon démarrage » avant de vanter cet autre atout de l’hôtel : sa « localisation unique, proche aussi bien du Marais que de la place Vendôme et de Saint-Germain-des-Prés ». (…) Lire la suite sur France Bleu