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Alain Weill, le patron des médias d’Altice, quitte le groupe de Patrick Drahi. Bientôt dans l’hôtellerie ?

Six ans après avoir vendu son groupe NextRadioTV (BFM, RMC…) à Patrick Drahi, cet homme de médias, devenu entre-temps le PDG de SFR, quittera la maison mère Altice le 1 er juillet.

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Une page se tourne pour Alain Weill. Six ans après avoir vendu son groupe de médias, NextRadioTV (BFM, RMC…) à Patrick Drahi, le patron entrepreneur de 60 ans, figure des médias en France, quittera le groupe Altice le 1er juillet. Alain Weill cumulait trois casquettes : président d’Altice Médias (ex-NextRadioTV), PDG de SFR et PDG d’Altice

@ Alain Weil credit Altice

France.

« La transition devait durer quatre ans, elle aura duré six ans. Tous les paramètres sont réunis pour passer le témoin, explique Alain Weill dans une courte vidéo postée sur Viméo. J’ai envie de redécouvrir des aventures entrepreneuriales et j’ai beaucoup de projets en tête ». L’homme d’affaires compte bien prospecter dans les médias et pourquoi pas, ouvrir un deuxième hôtel à la montagne, en plus du 5 étoiles qu’il détient déjà près de Saint-Tropez. (…)

Derrière ces projets hôteliers très haut de gamme se trouve un même investisseur discret, celui que tout le monde ici appelle le «patron de BFM». Homme de médias, repreneur de la radio RMC et créateur de la chaîne tout info BFMTV, Alain Weill est devenu en trois ans le roi de La Croix-Valmer. Dans cette station où, enfant, il venait barboter, il s’invente désormais un nouveau métier d’aubergiste de prestige.

Et il met le paquet, comme Capital l’a constaté en relevant les comptes de ses sociétés. Après avoir racheté l’hôtel Souleias pour 10,2 millions d’euros, il a emprunté 27,5 millions d’euros supplémentaires pour en faire, sous la houlette du designer Philippe Starck, son Lily of the Valley. Alain Weill a encore misé 14,39 millions d’euros pour rafler deux établissements vieillissants à Bruno Dumont, le fondateur de l’enseigne Grand Frais. S’y ajoutent deux restaurants de plage, qu’il compte rénover d’ici l’été prochain. Mais aussi 43 studios d’une valeur minimale de 3 millions d’euros pour loger son personnel, trois appartements de fonction pour ses cadres… En tout, il a investi au minimum 55 millions d’euros. Sur place, les habitants se demandent jusqu’où ira cette fièvre acheteuse…

Alain Weill, 59 ans, a certes les poches profondes. Sa fortune est faite depuis la revente de la totalité de son groupe de médias à Altice, le groupe de Patrick Drahi incluant l’opérateur SFR, dont Weill est aujourd’hui P-DG Europe. Malgré ce job de dirigeant des télécoms et ses médias qu’il surveille toujours de près (il est aussi propriétaire de «L’Express»), le patron saute, le week-end venu, dans son jet privé Cessna 525, direction l’aéroport de La Môle – Saint-Tropez. «Mon projet était au départ modeste, mais je me suis pris au jeu : j’ai fait l’hôtel où j’aurais envie d’aller», nous décrit-il. Son «Lily» se veut la nouvelle adresse chic incontournable de la Côte d’Azur : déco cosy, piscine surplombant la mer, restaurant où la côte de veau rôtie aux truffes s’affiche à 64 euros… L’ensemble compte «80 employés à l’année, et jusqu’à 200 en pleine saison», précise le patron. source Capital

SourceLes Echos
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