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L’industrie se prépare à recevoir plus de visiteurs étrangers que l’année dernière, en particulier la clientèle américaine, avec l’allègement des mesures aux frontières.

« Est-ce qu’on va être prêt ? En tout cas, on fait en sorte d’avoir le maximum de main-d’œuvre possible. On se doute que l’on va vivre une saison comme l’année dernière, avec une forte pénurie de main-d’œuvre, surtout dans les régions », indique Xavier Gret, directeur général du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT).

En date de février, le tourisme avait 73 600 emplois à récupérer pour atteindre le niveau d’emploi pré-COVID.

L’arrivée sur le marché de l’emploi des étudiants universitaires et collégiaux viendra donner un sérieux coup de pouce aux hôteliers, ajoute de son côté Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec.

Il manque près de 12 000 travailleurs dans le secteur de l’hôtellerie dans la province, dont 3000 uniquement à Québec.

« Le tourisme américain et européen va reprendre de plus belle cette année. On le voit déjà dans les réservations. Par contre, les pics qu’on a enregistrés dans les dernières décennies, on ne les reverra pas avant 2024-2025 », a-t-il mentionné.

Taux d’occupation en hausse

L’industrie de la région de Québec s’attend à connaître un taux d’occupation moyen de 70 %, qui pourrait monter à 85 % les fins de semaine.

« L’enjeu, c’est de pouvoir toujours être performant en termes de qualité de services, qui est la marque de commerce du Québec », ajoute M. Gret.

Le directeur général de l’hôtel Royal William, Martin Lamothe, constate l’engouement de la clientèle internationale pour la capitale durant la saison estivale.

« Les réservations vont bien, dit l’hôtelier du Vieux-Québec. On sent que les gens ont le goût de recommencer à voyager. »

« Ce qui est avantageux pour les touristes américains, c’est qu’ils peuvent venir nous visiter en voiture. Je pense qu’on va aller chercher une plus grande clientèle américaine que l’année dernière », poursuit M. Lamothe.

Les trois métiers qui sont les plus touchés par la pénurie sont : préposés à l’entretien ménager, aides-cuisiniers et réceptionnistes.

Retour espéré des travailleurs (…) Lire la suite sur Le Journal du Québec

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