« Là où l’impact est le plus fort et où on a enregistré une baisse de près de 20% des réservations, voire d’annulations [d’hôtels], c’est surtout sur la côte normande et la côte d’Opale« , déclare ce jeudi 20 octobre sur franceinfo Didier Chenet, président du Groupement national des Indépendants (GNI) de l’hôtellerie, café, restauration.
La grève de la CGT se poursuit ce matin dans deux sites de TotalEnergies : une raffinerie en Seine-Maritime et un dépôt de carburants dans le Rhône. Deux départements particulièrement concernés par les tensions à la pompe. La côte normande et la côté d’Opale, « ce sont les deux côtes les plus prisées par les Franciliens et les habitants des Hauts-de-France, développe Didier Chenet, or, poursuit-il, « c’est bien entendu les deux zones où vous avez le plus de difficultés à vous alimenter en carburant« .
L’espoir des réservations de dernières minutes
Selon le président du GNI, il y a une « crainte des touristes de ne pas pouvoir revenir : ils ont pris leurs précautions, ils ont trouvé [du carburant] en île-de-France ou en Hauts-de-France, mais leur inquiétude c’est le retour« . Pour autant, Didier Chenet n’est pas trop inquiet et appelle à être « raisonnable« , ainsi qu’à prendre la « mesure exacte de la situation« . « Oui, il y a un impact, reconnaît-il, mais il est très limité« .
🔴DIRECT🗣 Vacances de Toussaint ➡️ "Il faut être raisonnable, et prendre la mesure exacte de la situation. Il y a un impact de cette pénurie de carburant, mais il est limité”, explique Didier Chenet. “C’est surtout sur la côte normande et la côte d’Opale” qu’il est le plus fort. pic.twitter.com/wFNIKi1h4s
— franceinfo (@franceinfo) October 20, 2022