La montée en puissance de la livraison de repas au cours des derniers mois a été l’occasion pour les consommateurs de constater qu’une fois la dégustation passée, les emballages à jeter pouvaient s’accumuler en fonction de l’appétit que l’on avait eu. Même si bon nombre de restaurants ont troqué les plastiques contre le carton.
Après la signature, le 15 février, d’une charte d’engagement par 19 entreprises allant des plateformes de livraison aux fournisseurs d’emballages autour de la réduction de déchets dans le secteur sous l’égide du ministère de la Transition écologique, les acteurs passent à la pratique en matière de packagings pérennes.
Un système d’abonnement
Deliveroo lance ainsi une expérimentation d’un an avec des contenants réutilisables. Il s’est allié pour l’occasion avec la start-up barePack autour des récipients de l’entreprise Monbento . Une soixantaine de restaurants de Paris et de la petite couronne sont déjà impliqués.
Le principe ? Le consommateur adhère au système barePack pour 2 euros par mois. Lorsqu’il commande les plats d’établissements participant à l’opération, il conserve les contenants reçus jusqu’à une limite de cinq, à charge pour lui de les rapporter dans n’importe quel restaurant adhérant au concept et proche de chez lui.
Pour les restaurants, le seul coût est celui du lavage, ce qui lui permet de faire des économies sur les emballages jetables qu’il n’a pas à acheter. Pour les clients, il faut en revanche que l’engagement environnemental soit suffisamment fort pour qu’il accepte la contrainte d’aller les déposer.
De Burger Theory au Petit Cambodge en passant par WAJ Californian Food, la palette des établissements partie prenante est large. « La diversité des cuisines nous permettra de voir si la solution peut fonctionner ensuite sur des centaines de restaurants. Les différents retours nous aideront à optimiser le fonctionnement. Et le maillage doit être suffisant pour une bonne expérience client », note le responsable de la business unit Paris chez Deliveroo, Etienne Nageotte. (…) Lire la suite sur Les Echos