Si l’information révélée par El País se confirme, nul doute que dans les prochaines semaines une application « j’adopte un copain/ine de table » apparaîtra pour pouvoir dîner dans un restaurant barcelonais. Un comble.
« Interrogée sur le bien-fondé de ces pratiques, El Pais rapporte que la mairie de Barcelone a saisi l’association des restaurateurs de la ville ainsi que la Generalitat de Catalunya — gouvernement de Catalogne — pour obtenir des réponses. A ce jour, aucun retour n’a été apporté au journal. » Source Geo
Après le problème « noshow » objectivement recevable, cette approche excluante risque de moins bien passer.
De plus, il faut reconnaître que manger seul.e au restaurant est souvent vécu comme une punition et que la plupart des « solos » optent pour le repas en chambre ou du snacking !
« Eudald E. n’imaginait pas que lundi dernier il rentrerait chez lui sans dîner, mais le jeu désespéré de chaises qu’est devenu l’obtention d’une terrasse à Barcelone l’a fait rentrer dans son appartement l’estomac vide. Il a été rejeté dans jusqu’à trois endroits où il y avait des tables libres sur la rue Blai, l’épicentre gastronomique du quartier Poble-sec. « Je ne voulais pas aller dans un endroit précis, juste m’asseoir sur la première terrasse que j’ai attrapée parce que je voulais lire quelque chose tout en dînant en plein air », dit-il (…) El País
Alors, quelles seront les « victimes » de cette nouvelle pratique ? Les habitants eux-mêmes au profit des touristes ! Ainsi, à un moment où l’on parle d’inclusion, de « vivre la ville », ces restaurateurs se condamnent à terme car ne l’oublions pas, en cas de troubles internationaux, la consommation locale est souvent l’ultime recours !