Ce sont trois lettres qui font écho sur le territoire de manière générale et dans le secteur de l’hôtellerie en particulier. PVG. Traduction : Pollet-Villard Gaston, du nom du fondateur du groupe immobilier créé en 1979 à La Clusaz et spécialisé, depuis, dans les hôtels de luxe et les résidences de tourisme étoilées.
Le patrimoine immobilier
Le groupe PVG, c’est :
– 6 hôtels : Au Cœur du Village, Beauregard, Alpen Roc, Christiania (La Clusaz), L’Impérial Palace, Le Pélican (Annecy)
– 2 résidences : Les Cimes, Les Grandes Alpes (La Clusaz)
– 5 chalets de prestige : Le Bossonnet, Le Cœur, Les Cimes, La Douceur, Le Beauregard (La Clusaz)
Mais aussi 7 restaurants, 2 spas, un casino, un bowling, un centre de congrès.
Entré dans l’entreprise en 2009 pour occuper la fonction de directeur général, Olivier Pollet-Villard, le fils, a convié L’Essor Savoyard dans son dernier écrin sorti de terre à l’été 2021, l’hôtel 4* Le Pélican à Annecy, pour revenir sur cette success story. Celle, pour reprendre ses termes, du « Petit Poucet des Aravis devenu le groupe familial du territoire » au cours des dernières années.
Au Cœur du Village, le premier 5* de La Clusaz
La Clusaz. Berceau de la famille Pollet-Villard, ancrée et très attachée à cette station des Aravis. C’est dans cette commune que le groupe PVG s’est fait un nom, d’abord dans la construction de logements (plus de 1 200).
Mais l’entreprise cluse s’est, par la suite, intéressée à l’hôtellerie de montagne. Et un premier virage est opéré en 1992 : Beauregard, un prestigieux établissement 4*, devient son premier hôtel.
Suivront ensuite l’Alpen Roc (1995) et, surtout, le premier 5* de La Clusaz et Relais & Château, Au Cœur du Village. « C’était un vrai pari à l’époque qui a fait couler beaucoup d’encre », rappelle Olivier Pollet-Villard à propos de ce projet qui a mis près d’une décennie à se concrétiser, en 2010.
Le rachat de l’Impérial Palace, un tournant dans l’histoire de PVG
Un an auparavant, en 2009 donc, Olivier Pollet-Villard rejoint son père Gaston aux commandes de l’entreprise, après « cinq années passées à Londres ». Avec l’idée « d’impulser une nouvelle dynamique », de « sortir de La Clusaz », de « désaisonnaliser ».
Pour franchir ce nouveau cap, le groupe PVG lorgne du côté de la «grande ville», Annecy. Et quoi de mieux qu’investir, en 2013, dans un établissement aussi emblématique que l’Impérial Palace, alors sur la pente descendante. « On a changé d’échelle », ressent le directeur général.
En plus de lui redonner de sa splendeur, Olivier Pollet-Villard se lance comme défi d’être, à nouveau, «la Maison des Annéciens». Celle dans laquelle les habitants peuvent manger, se divertir, travailler aussi. Pari qui, selon lui, est aujourd’hui réussi.
Maintenir le leadership
Au cours de la dernière décennie, le groupe PVG a poursuivi son investissement dans les hôtels, les chalets, les résidences de tourisme, tous très cotés. (…) Lire la suite sur Le Messager (réservé abonnés – visionnage vidéo)