Le siège de « L’ONU du vin » quittera Paris pour Dijon en 2024
L'Organisation internationale de la vigne et du vin déménagera de Paris à Dijon en 2024, où les travaux d'aménagement du site se poursuivent. La capitale bourguignonne renforce encore son rôle de pôle international de la gastronomie et du vin.
Le dossier était bien avancé et le suspens tout relatif, mais le moment fut solennel. Ce 25 octobre, lors d’une assemblée générale qui se tenait opportunément à Dijon (Côte d’Or), les 48 états membres de l’Organisation Internationale du Vin (OIV) ont approuvé à l’unanimité – elle était requise – le choix de la cité des Ducs pour y transférer son siège.
Cette organisation siège à Paris depuis sa création, en 1924, et y était à l’étroit. Un siècle plus tard, elle s’installera dans le bel hôtel particulier Bouchu d’Esterno, que les services municipaux ont libéré et qui vont être adaptés à son nouvel usage pour un montant total de 8 millions d’euros.
« Le choix de Dijon, c’est le triple de surface du siège actuel, sans compter un jardin extraordinaire pour vos réceptions, un ensemble de salles de réunion à moins de quinze minutes à pied ou de tram, et mon engagement de mettre à votre disposition, une fois par an, l’opéra de Dijon pour un grand événement », annonçait, heureux, François Rebsamen, maire (PS) et président de la métropole, à l’issue du vote.
« Un atout pour le tourisme d’affaires »
Partie prenante du dossier, le secrétaire d’Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a salué, face aux représentants des 48 Etats, « un bel exemple de multilatéralisme », après que Luigi Moio, président de l’OIV a relevé « l’engagement fort et constant de la France en tant que membre fondateur » de l’organisation qu’il préside. « L’hôtel remplit pleinement ses objectifs, avec un siège qui sera fonctionnel et représentatif de l’OIV », se félicitait-il.
Dans un communiqué de presse, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, se félicitait de la « victoire collective » des acteurs du (…) Lire la suite sur Les Echos