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Dans la seule Union européenne, « en raison du gel tardif du printemps et de conditions météorologiques globalement défavorables », précise l’OIV, la perte s’établit à 21 millions d’hectolitres d’une année sur l’autre (-13%) avec une production de 145 millions d’hectolitres (jus et moûts exclus)

Si certains pays s’en sortent mieux avec des résultats en hausse, comme le Portugal (6,5 millions d’hectolitres +1%), la Roumanie (5,3 millions d’hectolitres +37%), la Hongrie (3,1 millions d’hectolitres +4%) ou l’Allemagne (8,4 millions d’hectolitres +4%), les plus gros producteurs mondiaux accusent tous un net recul. L’Italie, au premier rang sur la planète dans ce secteur connaît un retrait de 9% de sa production ) 44,5 millions d’hectolitres. La France, seconde en 2020, ne réalise que 34,2 millions d’hectolitres, soit une chute de 29% par rapport à l’exercice précédent. En ajoutant des épisodes de mildiou (champignon parasite) aux handicaps des vignes européennes, l’hexagone a « subi le plus durement les effets d’un millésime désastreux », indique le rapport.
Cette dégringolade – « son plus bas volume de production depuis 1957« , selon Pau Roca, directeur général de l’OIV – permet à l’Espagne (35 millions d’hectolitres soit -14%) de lui ravir, de justesse, la seconde place mondiale. Un évènement qui n’était pas arrivé depuis 2013.

Italie, Espagne et France représentent 45% de la production mondiale. Au global, ces trois pays ont perdu environ 22 millions d’hectolitres par rapport à 2020.


Transfert du siège de l’OIV à Dijon

L’année 2021 s’avère par contre un très bon cru pour les vignobles de l’hémisphère Sud (sauf la Nouvelle-Zélande et ses – 19%). Des productions records sont enregistrées dans les pays d’Amérique du Sud (+ 60% pour le Brésil, +30% pour le Chili, +16% pour l’Argentine),  l’Afrique du Sud (10,6 millions d’hectolitres +2%) et l’Australie (14,2 millions d’hectolitres +30%). Les États-Unis connaissent aussi une progression de 6% avec 24,1 millions d’hectolitres.

Fin octobre 2021, lors d’une assemblée générale à la mairie de Dijon, les quarante-huit États membres de l’OIV, représentant 85% de la production de vin et près de 80% de sa consommation mondiale, ont validé à l’unanimité la décision du gouvernement français de transférer leur siège de Paris à Dijon. Le déménagement du secrétariat général dans un hôtel particulier du XVIIe siècle propriété de la ville (Hôtel Bouchu d’Esterno, rue Monge) sera effectif à compter de septembre 2024, après réception des travaux de rénovation (8 M€ co-financés par la ville de Dijon et la Région de Bourgogne-Franche-Comté) en juillet de la même année. Deux autres candidatures se trouvaient en lice, celles de Reims et Bordeaux (…) Lire la suite sur Econostrum

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