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Maroc | L’hôtel La Gazelle d’Or mis aux enchères : La fin d’une légende

Autrefois fréquenté par les plus grandes célébrités mondiales, dont l’ancien président français Jacques Chirac, l’hôtel La Gazelle d’Or est actuellement aux prises avec ses créanciers pour lesquels il sera vendu aux enchères.

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Le 22 mai 2022 va marquer un tournant décisif dans l’histoire du célèbre hôtel La Gazelle d’Or. Cet ancien fleuron de l’hôtellerie de luxe au Maroc sera vendu aux enchères au tribunal de première instance de Taroudant, la ville où il se trouve. L’opération de vente sera réalisée pour une valeur de 48 millions de dirhams (4,6 millions d’euros environ) au profit de Bank of Africa, groupe BMCE, son principal créancier. La vente aura lieu en vertu d’un jugement rendu en janvier 2022 par le tribunal de commerce de Casablanca. La banque de Othman Benjelloun a pu obtenir cette décision au terme d’un procès marathon qui l’a opposée à la propriétaire des lieux, Rita Bennis, qui conteste cette vente aux enchères et compte bien agir pour la faire annuler.

Ce n’est pas la première fois que La Gazelle d’Or fait l’objet d’une mise aux enchères. Une première saisie avait touché le palace pour une vente aux enchères de son fonds de commerce pour une valeur de 30 millions de dirhams (2,8 M € ) au profit de la perception fiscale de Taroudant, qui lui réclamait des arriérés de l’ordre de 10 millions de dirhams (950 000 € ) . Mais l’opération n’avait finalement pas eu lieu. Bien avant que les créanciers se manifestent, l’hôtel est, depuis une décennie, au coeur d’une bataille judiciaire opposant Rita Bennis et les héritiers de son ex-associé, Kamal Adham, un richissime homme d’affaires saoudien proche de la famille royale de l’Arabie saoudite. Depuis son décès en 1999, ses enfants, en particulier son aîné, Michaal Adham, contestent la propriété de l’hôtel à Rita Bennis.

A la suite d’un long procès, plusieurs jugements avaient été rendus en faveur du Saoudien. Mais Rita Bennis a pu recouvrer ses droits sur l’hôtel à la suite d’un jugement rendu à son profit en 2018. Mais c’était trop tard car elle retrouve un établissement délabré, surendetté et à l’abandon.

Bataille judiciaire acharnée
Pendant toute la durée du litige, l’hôtel était à l’arrêt et la crise du Covid a amplifié ses difficultés financières. Construit sur un terrain de 8 hectares, le palace était un joyau touristique fréquenté par les plus grandes personnalités marocaines et étrangères. (…) Lire la suite sur Maroc Hebdo

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