Nice | Stéphane Vilar quitte l’Anantara Plaza Nice Hotel*****
Pour être tout à fait honnête, Stéphane m'avait confié il y a quelque temps déjà son envie d'autre chose. Son envie de profiter du quotidien, de la vie, de l'amour des siens, de ses proches. Voilà près de 30 ans que nous nous sommes croisés pour la première fois et le jeune homme d'hier a su conserver ce regard plein de malice, presque juvénile. De la passion à la raison ?
Après ses débuts dans l’hôtellerie en France (on pense ainsi au Noga Hilton de Cannes qui fut fondateur avec des rencontres professionnelles déterminantes), Stéphane a rapidement fait le choix d’une carrière à l’international, se construisant patiemment une formidable carrière.
« Hiltonien » durant de longues années, il a sillonné le Monde, de Nice à Londres en passant par Barcelone, Tokyo ou Singapour, de l’île Maurice aux Seychelles, de l’Océan indien à la Guinée équatoriale ou à la Jordanie.
“La vocation, c’est avoir pour métier sa passion.” Stendhal
Aujourd’hui, après près de 35 années de passion dans l’hôtellerie, Stéphane fait le choix de l’entrepreneuriat. Un choix dicté par un constat que de nombreux « GM » dressent à un moment de leur carrière : l’équilibre vie privée/vie professionnelle est souvent « sur le fil » et la passion hôtelière fait parfois de la famille, de ses proches, un concept ! Il devient alors urgent de profiter du quotidien, de ses proches, de la vie. De sa famille.
“L’art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à une passion plus haute.” François Mauriac
À ce propos, nous reproduisons ici une partie de son post linkedin qui fait écho à de nombreux témoignages recueillis auprès de « vétérans » de l’hôtellerie, qu’ils soient français ou non.
« Suite à un moment douloureux dans ma vie, à la perte de mon père il y a quelques mois, j’ai aussi pris conscience que je n’avais pas trouvé l’équilibre travail et vie personnelle, donc je vais m’appliquer à passer du temps avec ma fille C., mon fils L., ma mère, ma
famille et mes amis que j’ai négligés bien trop d’années par amour de mon métier
et passion de l’hôtellerie, au prix même d’avoir failli être kidnappé et torturé
lors de mon poste en Guinée Equatoriale.
Voilà à quel point mon dévouement m’a amené, donc aujourd’hui, je vais prendre une revanche et profiter de l’amour dont je suis entouré. » Stéphane Vilar.
On ne peut rien bâtir sans passion, on ne peut rien bâtir de durable sur la seule passion. Pascal Bruckner
Désormais, Stéphane va donc se consacrer à son entreprise, Madison Hospitality.
Une entreprise fondée sur une vraie légitimité, entre expérience opérationnelle, managériale et une expertise plus que reconnue en restauration ! Mais la passion est toujours là !
Tout le meilleur pour Madison Hospitality Stéphane et surtout plein de bonheur en famille !