«Nous ne sommes pas que des boulangers, prévient Maxime Holder. En France, le pain représente 20 % des ventes. À l’étranger, c’est moins de 10 %.» Le PDG de l’entreprise familiale remet les pendules à l’heure. Dans beaucoup de pays, on vient chez Paul boire un café et manger un croissant – les deux premières ventes mondiales de l’enseigne -, pas pour les pains spéciaux.
En France, son pays d’origine, Paul occupe une place à part de premier réseau d’artisans boulangers intégrés. «La France est un pays très particulier pour nous, explique Maxime Holder. C’est le seul au monde où Paul a gardé son image très forte de boulanger-pâtissier, tout en développant le snacking. Nous avons envie de faire bénéficier Paul France de l’expérience de nos 45 pays à l’étranger.»
L’an passé, les 300 magasins à l’international (sur 750 au total) ont généré 44 % des 800 millions d’euros de chiffre d’affaires de l’entreprise. S’il n’y avait pas eu le Covid, leur poids devait cette année dépasser celui de l’Hexagone.