La pluie et le vent balayent un Porto bien silencieux. Devant la mairie aurait dû se tenir un marché de Noël. Cette année, pas de foules venues se masser pour déguster le fameux « Pasteis de Nata », cette iconique pâtisserie portugaise. Seule une terrasse de café est restée ouverte sur laquelle quelques personnes sirotent un verre.
Dans un pays de 10 millions d’habitants, la pandémie a fait plus de 6 000 morts et comme pour le reste de la planète, le tourisme au Portugal subit de plein fouet la crise due au Covid-19. Fleuron de l’activité économique, le secteur représente 8,7 % du produit intérieur brut. Nous nous sommes arrêtés à la mi-mars. On a essayé de reprendre le 15 juin, mais il y a eu une hausse des infections
, indique Leonel Soares, gérant d’une agence de visites touristiques, qui a perdu 20 % de son chiffre d’affaires.
Année catastrophique
Une année catastrophique
pour Vincent Poulingue, directeur de l’hôtel de luxe Crown Plaza, dans le quartier moderne de Boavista à l’ouest de Porto. Même dans les pires scénarios de crises économiques, nous n’aurions pas pu nous attendre à une telle chute de l’activité,
déplore-t-il. C’est une crise incomparable. Même celle de 2008, ce n’était pas comme ça. On perdait 50, 60 % de chiffre d’affaires, là c’est 80 %.
Selon les autorités, 60 000 emplois …Lire la suite sur Ouest-France.fr