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Qui est Myriam Kournaf-Lambert, Niçoise de cœur et collectionneuse de perfection?

Myriam Kournaf-Lambert, Niçoise de cœur, est la directrice infatigable du pôle hôtelier de luxe du groupe familial industriel français Caravelle. En quête perpétuelle de perfection, elle affiche un parcours inspirant.

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La quarantaine bien portée, le sourire aisé et l’œil rieur, Myriam Kournaf-Lambert tente de résumer ce parcours qui la mène en 2018 à la direction générale de 2L Collection, pôle hôtelier du groupe familial industriel Caravelle au siège social parisien. Des établissements 5 étoiles situés dans la capitale (Le Cinq Codet), en Normandie (Château d’Audrieu) et à Aix-en-Provence (Château de Fonscolombe) où tous vos souhaits peuvent être exaucés. Femme de challenge, elle a déjà dirigé plusieurs hôtels de luxe de la Riviera et du monde entier, alors récapituler ce parcours de combattante… pas simple. Tentons.
Au commencement était l’incertitude. Ses parents quittent l’Ecosse pour le Maroc où ils prennent les rênes de l’hôtel La Mamounia à Marrakech [institution de luxe] où elle naît. Dès l’âge de 4 ans, elle dit à l’envi: « Je serai gouvernante générale! » À ses 18 ans, la famille s’installe à Nice et le temps passant, elle ne se voit plus travailler dans l’hôtellerie, « ce milieu de fous! »

BAIGNÉE DANS L’HÔTELLERIE

Elle s’inscrit en DEA [bac+5, ndlr] de lettres et étudie les civilisations américaines à l’université de Nice. Elle ne sait toujours pas de quoi sera fait son avenir mais ce qu’elle veut c’est « voir le monde et parler la langue de Shakespeare », explique Myriam Kournaf-Lambert.
À y regarder de plus près, elle a toujours eu un pied dans l’hôtellerie. « Je faisais des extras sur les plages pour payer mes études, j’étais réceptionniste, assistante gouvernante au Martinez (Cannes). Et puis j’ai passé un autre master à Sophia, en management des entreprises et suis partie aux États-Unis. Au Four Seasons Hotel à Atlanta. Et là, j’ai su. » Elle y a trouvé un « langage familier ». Au bout d’un an, son visa expire, elle rentre dans la capitale azuréenne et devient, depuis Nice, responsable Angleterre-Etats-Unis pour Aston et West End pendant trois ans.

AVIDE DE TERRAIN

Un poste trop sédentaire pour Myriam Kournaf-Lambert, avide de terrain et de découvertes. La voilà qui repart aux États-Unis, à Santa Monica, pour prendre la vice-présidence d’une société de gestion hôtelière durant un an. La vie fait qu’elle retourne de nouveau à Nice pour mettre ses compétences au service de grands noms de l’hôtellerie : directrice commerciale du Méridien Côte d’Azur à Juan-les-Pins pendant trois ans, directrice générale du Beau Rivage à Nice, alors qu’elle n’a que 32 ans. « C’était le premier hôtel urbain de Nice, le premier de l’architecte Wilmotte, j’étais vraiment très fière ». Au bout de deux ans, l’hôtel est vendu et on lui propose de prendre la direction du Montalembert Paris Rive gauche (Majestic Hôtel Group). « Je ne voulais faire qu’un an, au final j’en ai fait neuf! Je me suis régalée. Nous étions près de l’éditeur Gallimard et j’ai créé un prix littéraire qui a fait venir les meilleurs écrivains. J’ai fait de belles rencontres. L’hôtel a été vendu, sinon je pense que j’y serais encore. »

AU SERVICE DE COPPOLA

Avant de partir, elle envoie une flopée de mails de remerciements et l’un des destinataires est Francis Ford Coppola, réalisateur et producteur américain. Il cherche quelqu’un pour gérer ses hôtels de luxe. « Cinq hôtels à fédérer dans le monde entier, j’ai dit oui. J’ai vécu des aventures folles. J’ai été choisie pour faire ressortir « l’élégance à la française » dans ces écolodges nichés parfois dans la jungle. J’ai énormément appris. » Elle y restera trois ans et aura parcouru un million de miles. C’est la rencontre avec Lorène Martel en 2018, propriétaire du groupe industriel français Caravelle, qui stoppe l’aventure Coppola. Lorène Martel souhaite créer et professionnaliser un pôle hôtellerie. Un nouveau challenge pour Myriam Kournaf qui ne peut refuser. « D’abord, parce que j’aime les défis. Ensuite, parce que j’avais envie de poser un peu mes valises. Et surtout, parce que Lorène a ce côté humain qui me touche. J’ai besoin de me sentir en confiance, qu’on me laisse les coudées franches. »

ESPRIT DE FAMILLE

Elle intègre le groupe et observe. Puis elle monte rapidement une équipe. « Avec plusieurs Niçois, of course! » Elle positionne ensuite un directeur général dans chaque hôtel 5 étoiles et fait inscrire le Château de Fonscolombe au Relais&Châteaux. Chefs de choix, vaisselle de luxe, (…) Lire la suite sur Nice Matin

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