Brest vit en jaune. Le port breton « du bout du monde » est, pour quelques jours, la capitale mondiale du cyclisme, profitant du désistement de Rennes, qui avait décliné l’offre de l’organisateur, Amaury Sport Organisation (ASO), d’accueillir le départ du Tour de France 2021. Le maire PS de Brest, François Cuillandre, avait alors bondi sur l’occasion pour déclarer la candidature de sa ville.
Trois ans après le dernier passage du Tour dans le Finistère, le départ de la 108e édition de la Grande Boucle aura donc lieu samedi au pied du château de Brest. Une soixantaine de commerçants ont paré leurs devantures, et un Fan Park a été créé face à l’hôtel de ville. « Nous y avons installé un stand pour présenter l’offre touristique du département, nos 7 circuits de vélos », détaille l’un des responsables de l’association Tout commence en Finistère, Jean-Luc Jourdain. Un concours de pâtissiers a été lancé invitant les participants à revisiter le célèbre gâteau Paris-Brest.
Pas de Grandes fêtes maritimes
La ville et la métropole étaient d’autant plus enclines à débourser de l’ordre de 840.000 euros pour l’organisation de ce grand départ, qu’elles ont dû annuler l’an dernier les Grandes fêtes maritimes de Brest, reportées à juillet 2024. La plupart des hôtels font le plein, même s’il reste encore des possibilités d’accueil, indique Anne Cadiou, du syndicat des hôteliers et restaurateurs UMIH du Finistère, tout en soulignant néanmoins le caractère très ponctuel de l’évènement.
La région Bretagne a engagé 40 % des 3,6 millions d’euros versés à ASO pour ces quatre jours d’accueil du peloton et de sa caravane. Elle en attend un important « impact sur notre économie », répète le président socialiste de la région, Loïg Chesnais-Girard , candidat à sa succession. L’espoir d’une forte affluence est le même pour les élus de Landerneau, Perros-Guirec, Mûr-de-Bretagne, Lorient, Pontivy, Redon et Fougères qui vont accueillir une de ces quatre premières étapes.
Pas de rassemblements de plus de 10 personnes
750 km de course sont prévus sur les routes bretonnes, soit environ 20 % du (…) Lire la suite sur Les Echos