Des fermetures temporaires qui pourraient se transformer en arrêt définitif
« Ils sont fous ces Américains » avions-nous parfois l’habitude de dire… Pourtant, depuis presque un an, ils manquent beaucoup – avec l’ensemble des touristes étrangers – à la France, dont les chiffres en matière de fréquentation touristique ont drastiquement baissé : les recettes ont été estimées à 12,3 millions d’euros à la fin du premier semestre 2020 contre 25,5 millions pour la même période de l’année précédente. C’est dans ce contexte anxiogène renforcé par la menace d’un troisième reconfinement que les hôteliers voient leurs chances de reprendre une activité normale fondre littéralement. Avec le spectre d’une fermeture définitive pour deux tiers des établissements dans le secteur de l’hôtellerie-restauration selon une enquête réalisée après la mise en œuvre du deuxième confinement par le GNC, le GNI, l’UMIH et le SNRTC. Mais c’est le luxe qui pâtit le plus de la crise, amputé de sa clientèle classique : étrangère et d’affaires. Une chute de 50 points en septembre par rapport à 2019 qui incite de plus en plus d’établissements à se reconvertir avec de nouvelles offres : le staycation, l’office hôtel et le tourisme local. (…) Lire la sutie sur Forbes.fr