Mossadeck Bally, à la tête de la chaîne d’hôtellerie Azalaï, présente dans plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et dont les chiffres d’affaires se chiffrent à une dizaine de milliards FCFA, est un exemple d’entrepreneur malien qui a réussi. Ce monument du secteur privé malien était sur le plateau de l’émission téléréalité ‘’ L’entrepreneur’’ pour expliquer son expérience afin qu’elle puisse inspirer la nouvelle génération qui aspire à entreprendre. Cet ancien négociant dans le commerce soutient avoir lancé sa chaine d’hôtellerie avec la somme de 12 million FCFA il y a plus d’une vingtaine d’année. Aujourd’hui, les chiffres d’affaires de son entreprise avoisinent douze milliards FCFA.
L’entrepreneur est convaincu que seule l’entreprise peut absorber ces milliers de jeunes qui chôment. « C’est l’entreprise qui crée l’emploi, c’est avec elle que le Mali pourra éviter aux jeunes de s’enrôler dans le terrorisme, d’être des candidats à l’immigration et de plonger dans la drogue », a martelé Mossadeck Bally, interrogé dans cette émission par le journaliste Salif Sanogo. Pour lui, le bon entrepreneur est celui qui est animé d’une vision, d’une stratégie de la passion, de l’humilité et qui dispose d’une équipe qui peut pérenniser l’entreprise au-delà de son fondateur. « Une entreprise doit pouvoir survivre au-delà de son créateur », assure le fondateur du Group Azalaï, qui annonce avoir travaillé durant toute sa carrière pour que sa chaine d’hôtellerie puisse continuer à se développer après lui. Poursuivant toujours avec son argumentaire, il a indiqué que ce ne sont pas les moyens économiques qui déterminent la réussite d’un entrepreneur. C’est plutôt la rigueur, l’endurance, la persévérance et l’investissement personnel.
Relativement à la problématique de l’emploi au Mali, Mossadeck Bally estime que seul l’industrialisation, la production, la transformation et la consommation pourront développer et résorber le problème de chômage au Mali. Pour y parvenir, cette référence dans le monde du secteur privé malien propose d’investir pendant plusieurs années dans la formation des jeunes. Ce, en rompant avec le système universitaire classique au profit de la promotion des filières de métiers dans nos écoles professionnelles. Le Mali, selon lui, dispose d’énormes opportunités dont les jeunes peuvent saisir pour entreprendre. (…) Lire la suite sur Maliweb