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« Alentour », une plateforme française lancée pour réserver ses loisirs

Fini les dépliants glanés à l'Office du tourisme : lancée aujourd'hui, la plateforme Alentour propose aux voyageurs un catalogue d'activités de loisirs proches de leur hôtel, gîte ou camping, réservables sur smartphone, a annoncé la Banque des Territoires.

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« Nous nous sommes pris en pleine figure il y a 15 ans la révolution Tripadvisor, puis il y a dix ans Booking.com et ensuite Airbnb… Il serait bon que l’innovation digitale vienne de temps en temps de la France, premier pays touristique au monde », a déclaré à l’AFP Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.

Alentour permet aux voyageurs de recevoir, en réservant leur hôtel ou à leur arrivée en vacances, un sms ou un e-mail personnalisé leur indiquant une liste complète d’activités possibles à proximité, réservables via leur smartphone.

Initiée en mai 2020 par le gouvernement dans le cadre du plan de relance, la plateforme est détenue majoritairement par la Banque des territoires et présidée par Timothée de Roux, ex-directeur général d’Abritel HomeAway (Expedia Group), avec pour partenaires technologiques les sociétés Amadeus – qui détient le reste de son capital – et Dawex.

Avec Alentour, ce sont les hébergements touristiques -hôtels, campings, résidences de tourisme, gîtes…- et les institutionnels – Offices du Tourisme, Comités régionaux du tourisme – qui proposent les activités aux voyageurs.

En scannant un QR code à leur hôtel ou à l’Office du tourisme, les voyageurs se dispensent de récolter des brochures en papier. Les hôtels, eux, peuvent conseiller leurs clients sur les loisirs à proximité, géolocalisés sur une carte interactive.

« On s’est aperçus que les touristes sont de plus en plus intéressés par les activités qui vont de la visite au musée du coin au poney-club en passant par l’accrobranche, et qu’elles étaient assez peu digitalisées », contrairement à l’offre d’hébergement ou de transport, souligne Olivier Sichel. « Il n’est pas facile de les trouver ».

Il y aurait « 120 à 150 000 producteurs d’activités, pour un volume d’affaires de 22 milliards d’euros, dont seulement 5 à 10% viennent de réservations digitales : le potentiel est énorme », estime Timothée de Roux. (…) Lire la suite sur La Provence

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