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Un nouveau procès pénal en appel ?

Conseil de la société plaignante Montroyal Immobilier, au sein de laquelle Jean-Pierre Delaitre était associé avec les familles Cotret et Pingat avant de s’en faire éjecter, Me Pierre de Combles-de-Nayves a de son côté indiqué faire appel des dispositions civiles du jugement de relaxe qui le déboute logiquement de ses demandes.

« Il s’agit d’un divorce entre associés. Et comme dans un divorce, tous les coups bas sont permis »

Une partie civile ne peut faire appel des dispositions pénales, en l’espèce ici la décision de relaxe, contrairement au parquet qui dispose d’un délai de dix jours. Celui de Reims, à l’audience du 8 octobre, avait requis 10 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende contre les Delaitre père et fille, 200 000 euros d’amende et « l’interdiction de tout marché public pendant trois ans » contre la SARL Delim, qui était poursuivie en tant que personne morale. Sans appel du parquet, l’affaire serait définitivement jugée au pénal, seul resterait le volet civil.

« Divorce » et « coups bas »

Aujourd’hui en conflit, les familles Pingat-Cotret d’un côté, la famille Delaitre de l’autre, ont longtemps travaillé ensemble au sein de la SAS Montroyal Immobilier. On leur doit notamment la restructuration du quartier Clairmarais (trois hôtels, 202 logements, 70 000 m² de bureaux) et la transformation de l’ancienne caserne des pompiers Chanzy en un hôtel de luxe exploité par le groupe Mariott.

Montroyal Immobilier fut d’abord une SARL créée en 2003, devenue en 2013 une société par action simplifiée que Jean-Pierre Delaitre a présidée jusqu’à sa « révocation » en 2017, accusé par ses ex-associés de divers détournements au profit de sa famille et de la SARL Delim que gérait Lætitia (lire ci-dessous). Autant de griefs contestés par la défense, laquelle a dénoncé une manœuvre dont le seul but était de faire rendre gorge à un Jean-Pierre Delaitre dont on ne voulait plus au sein de Montroyal.

Me Fanny Quentin, son avocate : « Il s’agit d’un divorce entre associés. MM.Cotret et Pingat ont voulu se débarrasser de M.Delaitre. Et comme dans un divorce, tous les coups bas sont permis. » L’audience a confirmé que depuis la rupture, les parties s’étripent dans un « climat électrique », sur fond de gros sous, en s’accusant mutuellement des coups les plus tordus : « chantage à la plainte pénale » « emploi fictif » , contrat « antidaté » 

Spectateur de cette mêlée, et après s’être plongé dedans à l’occasion du dossier qui lui était soumis, le tribunal en a donc conclu qu’aucune infraction pénale ne pouvait être retenue à l’encontre des consorts Delaitre. (….) Article complet sur L’Union (après visionnage de publicité)

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