Comme l’indique « Le Moniteur », la plupart des villes et régions dont certaines sont désormais dirigées par des élus « verts » ou sensibles aux enjeux environnementaux, deviennent réticentes quant à l’octroi des autorisations. Un phénomène accentué dans les villes du littoral atlantique.
Le lifestyle au secours
Le manque de visibilité à moyen terme pour les promoteurs conjugué à la diminution des autorisations, pousse les porteurs de projets à s’engouffrer dans le lifestyle et l’hybridation, gages de revenus annexes, à augmenter leurs surfaces commerciales utiles (plus de chambres, d’espaces de restauration…) et à se positionner sur le segment Luxe et premium (4 & 5 *).!
Pour rappel, comme l’indique « Le Moniteur », le seul de rentabilité à Paris est de 20 chambres, au niveau national il est de 50 chambres.
Vers une prise en compte du logement des travailleurs pour les nouvelles réalisations ?
Plutôt que de rejeter systématiquement les autorisations, certains édiles devraient opter pour des autorisations délivrées sous conditions non seulement environnementales mais également sociales : comment peut-on imaginer un hôtel saisonnier sans s’engager à la construction de logements dédiés à ses futurs employés ? Ce serait certainement un moyen pertinent de réduire, dans ces zones là, la pression sur le marché locatif et par extension, de réduire le trajet quotidien domicile-travail synonyme, bien souvent, de mobilité polluante !
Rappelons que les PLU assujettissent souvent les nouvelles constructions ou réhabilitations à des obligations en matière de parking/stationnement. Il serait peut être opportun de s’intéresser désormais aux travailleurs !
Rappelons qu’au début du 20ème siècle, la plupart des établissements hôteliers de standing logés « sous les toits », dans des « chambres de bonnes », leur personnel ! Décidément, le futur ne fait que réinventer le passé !