« Ce ne sont pas les mutants du Covid qui nous tueront mais la crise économique » : la fermeture des frontières est une catastrophe en Polynésie française où le tourisme est le pilier de l’économie. « Dans deux semaines on n’aura plus d’arrivée du tout de nos principaux marchés émetteurs pour au moins deux mois, peut-être trois », a déclaré Thierry Brovelli, directeur de l’hôtel Intercontinental Tahiti et coprésident du Conseil des Professionnels de l’Hôtellerie.
Depuis le 31 janvier, la France a fermé ses frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne, « sauf motif impérieux ». Tous les déplacements en provenance et en direction de ses territoires ultramarins sont également soumis à la production de motif impérieux. La décision est mal comprise en Polynésie où l’épidémie reflue après un pic en novembre. Le président de cette collectivité autonome y était d’ailleurs opposé mais le contrôle des frontières reste une compétence d’État. (…) Lire la suite sur SudOuest.fr