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«L’ensemble du panorama est assez sombre, il n’est contesté par aucun acteur», a-t-il poursuivi. «Les organisations syndicales sont très demandeuses d’ouverture de négociations», a assuré le ministère alors que Mme Borne et le Premier ministre Jean Castex ont récemment appelé certaines branches à faire preuve d’ouverture. «Du côté des organisations patronales, le constat est plus nuancé», a précisé le ministère. «L’Umih ne conteste pas le constat, l’enjeu d’attractivité, mais dit que globalement elle souhaite rester dans son calendrier de négociation et ne donne pas de signal extrêmement fort de volonté d’accélération. Un second bloc représentant des organisations moins représentatives (GNI, GNC, SNRTC) appelle à un nouveau soutien de l’État mais est conscient qu’ils ont des travaux à engager», a-t-il détaillé.

«Je pense qu’il faut faire davantage», a répété Élisabeth Borne vendredi matin sur France 2. «Que ce secteur reconnaisse mieux les contraintes, par exemple sur le temps de travail des salariés, les horaires de travail. Il faut être attentif à ce que ceux qui ont des conditions plus exigeantes soient mieux rémunérés». «Notre grille de classification, support des grilles de salaire, est en train d’être complètement rénovée et devrait être adoptée dans les prochains jours», a répondu à l’AFP la fédération professionnelle GNI. Prudente, l’organisation patronale assure toutefois que son secteur «n’est pas encore dans la reprise mais toujours dans la crise».

La ministre «a rappelé que d’autres secteurs comme la propreté font de réels efforts sur la partie salariale mais essayent de trouver toutes les marges possibles», ont détaillé ses services. «Pour le ministère, il est clair que ce n’est pas l’État qui négocie les salaires, que ça reste une obligation des partenaires sociaux». Lire la suite sur Le Figaro

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