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LVMH qui, en 2021 a réalisé 64,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ne communique pas sur les ventes de ses marques mais, selon une note de HSBC, Louis Vuitton (le « L » et le « V » de LVMH) a atteint les 17 milliards d’euros de ventes. Une année « exceptionnelle » pour LVMH et pour Louis Vuitton, la meilleure de l’histoire de la maison, a souligné mardi le PDG de la marque, Michael Burke.

Michael Burke, PDG Louis Vuitton @credit LVMH

« Nos artisanes souvent fabriquent des produits qui sont en liste d’attente », a souligné Bernard Arnault, pour qui Louis Vuitton, « beaucoup plus qu’une entreprise de mode », est désormais « une marque de culture ».

« Ces anciens métiers du cuir qui ont contribué à la prospérité de Vendôme avant de disparaître, nous avons, avec Louis Vuitton, l’ambition de les faire renaître », a-t-il dit lors de son discours.

Le PDG du premier groupe mondial de luxe est venu inaugurer officiellement, avec le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, deux ateliers situés à quelques kilomètres de distance, l’un à Azé et l’autre à Vendôme, portant à 18 le nombre d’ateliers Louis Vuitton en France.

« L’atelier de l’Oratoire », à Azé, bâtiment neuf avec de grandes baies vitrées, derrière lesquelles s’alignent les machines à coudre, a ouvert en septembre et accueille un peu plus d’une centaine de salariés.

« L’atelier de l’Abbaye », à Vendôme, installé dans une abbaye classée et restaurée, pour un budget compris « entre 15 et 20 millions » d’euros, selon LVMH, se veut la référence des ateliers Louis Vuitton dans la fabrication de cuirs précieux comme l’alligator.

En ce jour d’inauguration, Jeanne Géré, 25 ans, y fabrique « une petite malle » en peau de crocodile. Née à Vendôme, la jeune femme a quitté un emploi en CDI où elle fabriquait des tenues de sécurité dans le nucléaire pour rejoindre Louis Vuitton, « où on voit des produits tellement beaux ».

Deux autres ateliers en 2022

« Vendôme » : dans le monde du luxe, ce nom en lui-même est symbolique, en référence à la place Vendôme de Paris où se côtoient les joailliers et maisons de luxe et non loin de laquelle le jeune Louis Vuitton installa son atelier en 1854.

La maison Louis Vuitton a d’ailleurs acquis ce nom prestigieux. Une polémique avait éclaté en 2021 lorsque le maire de la ville Laurent Brillard (UDI) avait cédé le nom de sa ville pour 10 000 euros afin que la marque puisse l’utiliser sur sa joaillerie de luxe.

« Vendôme est extrêmement gagnant de la venue de Vuitton. Et là, on récupère 10 000 euros supplémentaires pour un nom qu’ils auraient pu utiliser de toute façon », comme l’ont fait d’autres avec Hôtel Vendôme, Charcuterie Vendôme ou Cosmétiques Vendôme, avait alors expliqué le maire rappelant qu’avec Louis Vuitton, ce sera « 500 emplois créés ».

« LVMH doit être pour l’industrie française un modèle », en matière de « création de valeur, de création d’emplois », et d’exportation, a pour sa part estimé Bruno Le Maire, vantant les excédents commerciaux du groupe, ses 35 000 emplois en France ou encore « la success story exceptionnelle » de Louis Vuitton.(…) Lire la suite sur L’Union

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