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Quel est l’état des lieux actuel de votre présence dans la région provençale ?
Éric Viale : Nous avons 64 hôtels ouverts en France, et 16 autres déjà signés mais pas encore ouverts. À Marseille, nous connaissons un peu le marché puisque nous avons le Holiday inn express et l’Intercontinental que nous opérons depuis une dizaine d’années. Nous avons accéléré notre croissance en France notamment sur les côtes et dans le Sud, avec des signatures à Cannes, Arcachon, Ajaccio…

Vous annoncez l’ouverture d’un Crown Plaza à Marseille, pour quand, où et dans quelles dimensions ?
À ce jour, il est prévu pour le deuxième trimestre 2022, à côté du Dôme. C’est l’une de nos marques haut de gamme. Il comptera 147 chambres, des espaces de coworking, des salles de réunion, un fitness center, une piscine et un parking. Ce sera un produit haut de gamme qui répondra à la clientèle affaires de réunion et séminaire, mais aussi plus loisir ou des séjours mixtes que l’on surnomme « bleisure », entre business et loisir.

Vous pariez sur le Dôme, qui n’est pourtant pas le quartier le plus touristique de la cité phocéenne…
C’est vrai, mais c’est un quartier qui est dans une dynamique de transformation, d’évolution. Le nouvel hôtel va accompagner le développement de la ville de Marseille. D’une manière générale, nous nous intéressons à Marseille pour deux raisons. D’abord car nous n’y avons pas la présence que nous pouvons avoir à d’autres endroits. Ensuite, parce qu’on y a une dynamique sur le loisir, mais aussi comme porte d’entrée sur la Provence. Nous croyons à son développement de Marseille comme destination et Marseille se positionne comme un « hub », un poumon économique dans le Sud de la France. C’est pour cela que nous pensons que Crown Plaza est l’enseigne qui pourra le mieux représenter ce développement.

Quel investissement représente le projet ?
Nous fonctionnons sur un modèle de franchise, nous ne porterons donc pas l’investissement. Je ne suis pas en mesure de vous le donner, et l’investisseur non plus.

Combien d’emplois peuvent être attendus ?
On peut prévoir assez facilement 80 à 90 emplois.

Vous misez sur une clientèle affaires, ne craignez-vous pas que le Covid ait redistribué les cartes ?
On a assez rapidement crié que le business traveler était mort. Ce n’est pas du tout notre interprétation. Première raison : on est en train de sortir progressivement des restrictions, première cause de l’arrêt du tourisme, et du loisir. On s’aperçoit que dès que les restrictions sont levées, il y a un impact très positif sur la demande. Oui, ça démarre d’abord par le loisir, mais on commence à revoir de petits séminaires, notamment à Marseille, et on revoit également une clientèle affaires qui revient (avec des secteurs d’activité qui ont repris plus vie que d’autres). On s’attend à un effet plus moyen terme avec des comportements différents, des séjours peut-être plus longs et moins fréquents. Mais les tendances montrent que l’affaire n’est pas morte. Certains événements peuvent se tenir en hybride, mais d’autres ne peuvent se faire qu’en présentiel. (…) Lire la suite sur La Provence

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