Non contaminés. Alors que la vague Omicron explose au fenua, les touristes, peu nombreux en basse saison, ne semblent pas s’en inquiéter outre mesure. Mais la confirmation des réservations pour la haute saison qui approche, est tout de même conditionnée à une éventuelle nouvelle vague de coronavirus.
Alors que les conditions sanitaires s’allègent en Europe et aux États-Unis, que des pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande ouvrent à nouveau leurs frontières, le fenua nage dans une vague du variant Omicron, sans être noyée, comme celle avait été le cas avec la vague Delta, en août et septembre 2021.
Qui dit saison chaude et humide, dit basse saison pour le secteur du tourisme donc moins de touristes. Les halls, les restaurants, les piscines des hôtels de Tahiti, ne font pas salle comble, en ce moment.
« Nos touristes présents ne craignent pas la vague actuelle qui touche le fenua. Je n’ai pas vu un touriste inquiet d’Omicron », confie Christophe Guardia, le directeur du Tahiti de Arue et co-président du Conseil des professionnels de l’hôtellerie (CPH).
« La vague Omicron est passée pour les Français. Les Américains, c’est derrière eux. La vague d’annulations a eu lieu il y a un mois et demi quand c’était le rush dans ces pays. Mais aujourd’hui, cela n’a aucune incidence. La vague Omicron touche les locaux mais pas la clientèle internationale. La seule incidence que cela peut avoir, c’est qu’on a du personnel en arrêt maladie. Mais c’est tout. »
Peu d’annulations, des réservations mais…
Même son de cloche, cote ouest, légèrement plus nuancée. « Pour ceux qui sont présents, cela ne les fait pas stresser car la Polynésie est un tourisme de plein air. On peut s’éloigner les uns des autres, rester à la piscine, isolé. On ne peut pas dire qu’on a des problèmes de promiscuité, en Polynésie, même dans les restaurants », estime Philippe Brovelli, directeur de l’Intercontinental (Faa’a), également co-président du CPH.
« On ne peut pas dire qu’on a une déferlante d’annulations mais nous sommes toujours dans le sentiment que les gens n’osent pas voyager parce qu’ils ont peur de se retrouver bloqués à droite ou à gauche, soit aux États-Unis, soit ici, soit dans leur hôtel car l’Omicron est très actif, et les gens ont peur », poursuit ce fin connaisseur du tourisme polynésien. (…) Lire la suite sur Actu