Dans le rapport publié par l’ADP Research Institute « People at Work 2023: A Global Workforce View », la semaine de 4 jours est perçue comme une amélioration de la qualité de vie au travail et pourtant, les salariés l’accompagnent forcément d’une augmentation de la durée quotidienne.
Ainsi, l’allongement de la durée de travail quotidienne n’est pas un problème pour le salarié et offre même énormément d’avantages comme, par exemple, la possibilité de lisser les heures de pointe dans les transports en commun, d’optimiser son temps libre ou de diminuer les « shifts » et roulements de brigades aux postes de travail.
On le voit bien, la réduction du temps de travail et notamment de la durée quotidienne n’a jamais été un souhait des salariés et encore moins des salariés de l’hôtellerie restauration.
Semaine de 4 jours contre télétravail !
A contrario, cette semaine de 4 jours est réellement un désir des salariés du secteur : ainsi, comme le révèle l’étude, « Les salariés évoluant dans le commerce (44 %), l’hôtellerie-restauration (43 %) et les transports (41 %) en sont également particulièrement demandeurs, d’autant plus qu’il s’agit de secteurs dans lesquels le télétravail semble impossible à pratiquer pour la majorité des effectifs. »
Bien évidemment, la semaine de 4 jours avec un allongement de la durée du travail permet un maintien du salaire ce qui est une condition sine qua non de sa mise en place.
« Nous constatons toujours dans cette étude la demande pour un meilleur équilibre vie professionnelle-vie privée ; cette attente existe depuis longtemps mais cela s’est clairement accélérée depuis trois ans. Lorsqu’il n’est pas possible de proposer du télétravail ou un format de travail hybride, les employeurs peuvent répondre aux attentes de leurs talents par d’autres moyens, comme la mise en place de la semaine de 4 jours, pour les fidéliser et les motiver » estime Carlos Fontelas de Carvalho, Président d’ADP en France et en Suisse comme rapporté par L’Echo du Mardi