l est l’un des plus grands chefs cuisiniers français ainsi que le propriétaire de nombreux restaurants étoilés en France. Le chef cuisinier Thierry Marx est l’invité de Bixente Lizarazu dans l’émission « Planète Liza ». Il revient sur son parcours qui lui a permis de devenir un chef étoilé de référence en France.
Une enfance difficile et bagarreuse
Ayant grandi dans le XXe arrondissement de Paris et en banlieue parisienne, Thierry Marx se confie sur son enfance plutôt difficile et bagarreuse.
Déscolarisé à 13 ans de son école dans le quartier du Bois-l’Abbé à Champigny-sur-Marne, Thierry Marx aurait pu à l’adolescence prendre une mauvaise direction s’il avait suivi certains de ses compères. S’il admet qu’on peut « suivre le premier gourou qui passe« , Thierry Marx dévoile ce qui l’a sauvé : la pratique du judo entre amis qu’il prenait très au sérieux. Il rêvait de combats de haut niveau.
Au collège, je ne comprends pas le système. Heureusement, le cadre éducationnel du sport va me rattraper.
Au micro de Bixente Lizarazu, l’invité prend plaisir à parler de sa passion pour les arts martiaux en général qui le suit depuis tout petit, grâce au club de Judo de Champigny-sur-Marne avec quatre copains. Il a aussi intégré les Compagnons du Devoir et a pu participer à un Tour de France en tant qu’apprenti-pâtissier. L’invité raconte son passage par l’armée, une voie qui l’attirait, mais qui ne s’est pas bien achevée : « J’ai terminé en morceaux« . Avant de se lancer dans l’aventure, on lui avait dit : « Si tu veux voir du pays, engage-toi. »
La fraternité d’armes me plaisait beaucoup.
Après son passage par l’armée, Thierry Marx prend son envol vers l’étranger : il cherche sa voie. C’est à Sydney, en Australie, qu’il devient pâtissier-boulanger. Alors qu’il ne fait « que des pains de mie« , on lui propose de travailler au service des banquets. « Comme tu es français, tu dois forcément connaître la cuisine« , lui a-t-on dit. L’invité en rigole désormais : « C’était complètement n’importe quoi. »
De retour en France, il souhaite obtenir le diplôme du CAP, mais un chef lui affirme que cela ne sert à rien : « Il faut que tu travailles avec un grand nom de la cuisine. »
Sur un Tour de France, le futur chef a l’occasion de déjeuner avec le réputé Bernard Loiseau. (…) Lire la suite sur France Bleu pour l’intégralité de l’interview