Tout distingue le Mama Shelter des autres établissements du quartier, et cela est voulu : la taille intermédiaire – 211 chambres –, sa localisation, à l’écart des tours en contrebas de la Défense, la débauche de couleurs et son restaurant ouvert sur la rue – l’entrée de l’hôtel, elle, est presque invisible. Les Ibis, Novotel, Pullman ou même le récent Melia – 364 chambres luxueuses dans une tour de verre – se confondent davantage avec les sièges d’entreprise.

« On aime apporter de la vie là où c’est morne et triste »

Cédric Gobilliard @credit linkedin

« On aime apporter de la vie là où c’est morne et triste, fait observer le directeur général de Mama Shelter, Cédric Gobilliard, dont les autres hôtels parisiens sont situés porte de Montreuil et porte de Versailles. La Défense est bourrée de béton, très “corporate”, très attendue : on apporte des couleurs. Et, en étant sur un quai de Seine et non sur une aire de bureaux, on est à la Défense sans y être. »

En 2017, CitizenM avait été la première à tenter ici le pari d’une hôtellerie « lifestyle »

A l’exact opposé du quartier, autour de Paris La Défense Arena, sur la commune de Nanterre, un jardinier fignole le parterre fleuri du futur hôtel Okko, dont le rez-de-chaussée est encore une plaque de béton. La jeune marque française doit inaugurer, au mois de juin, son quatrième établissement parisien, à proximité immédiate de la salle de spectacle, de la future gare du RER E et de l’immense nouveau siège de Vinci. Okko se distingue également par sa taille humaine – 184 chambres –, son design contemporain et son restaurant indépendant, ouvert sur la ville. (…) Lire la suite sur Le Monde (réservé abonnés)