Le coliving permet, à de nombreuses startups, d’offrir de nouvelles destinations à des biens immobiliers en déshérence ou à la recherche de nouvelles destinations.
Face à l’actuelle crise du logement accentuée par la hausse des taux d’intérêts, il va devenir à terme, un élément de régulation non négligeable en matière de politique du logement notamment pour les jeunes actifs ou étudiants.
Si certaines startups cherchent avant tout le « coliving » premium pour répondre à AirBnB ou aux appart’hôtels, d’autres ciblent une clientèle à la recherche d’un cocon au tarif accessible, pour une période plus ou moins longue : étudiants, primo-demandeurs d’emploi ou bien encore…. entreprises désireuses de loger leur personnel.
Fondée en 2018, la start-up belge Colive s’inspire plus du foyer des jeunes travailleurs « reloaded » .
Avec le matelas de 300 millions de budget alloué par un groupe immobilier français devenu partenaire, cette startup (fondée par Nils Bokanowski, 35 ans, et Laurent Rabinowitch, 38 ans), qui affiche un taux d’occupation de ses logements de 95 à 100 %, va pouvoir se renforcer sur ses quatre marchés phares (Bruxelles, Paris, Lille et Lisbonne), ouvrir deux nouvelles destinations (Barcelone ? Madrid ?) et viser ainsi un objectif de « 1000 chambres par destination »!
En France, destination incontournable, Colive a été confrontée à l’immobilier parisien stratosphérique, contraignant l’entreprise à proposer des locations aux tarifs « premium ». Aujourd’hui, les associés ont décidé d’orienter leurs investissement sur la petite couronne parisienne (ouverture prochaine d’un Colive à Villejuif ) pour pouvoir proposer des tarifs abordables, dans l’ADN de leur entreprise.