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Création de l’observatoire de santé au travail par CMIE-SEST

Plusieurs recherches ont été réalisées en amont afin de pouvoir mettre au point les premiers indicateurs. Les données reçues ont ensuite été analysées et traitées quotidiennement dans l’objectif d’orienter les plans d’action de prévention des entreprises et les parcours individuels des salariés. Cet observatoire permettra de mieux protéger les travailleurs, autour de 4 ambitions : prédiction, personnalisation, prévention et participation.

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Les nouveaux indicateurs sur les expositions professionnelles

Les résultats sont clairs : plus de la moitié des salariés se considèrent exposés quotidiennement à des risques sanitaires. Parmi eux, les agents chimiques, les facteurs physiques et les acteurs biomécaniques menacent la santé des employés.

Plusieurs facteurs anodins qui ne semblent pas de prime abord venir perturber l’environnement du salarié sont pourtant au coeur des préoccupations des travailleurs :

Les expositions à la manipulation et au port de lourdes charges ou de personnes concernent la moitié des employeurs. Cela n’empêche pas que les expositions au bruit, aux agents chimiques et aux gestes répétitifs restent importantes dans l’esprit des employeurs.

L’étude dévoile un écart de perception entre les risques perçus par les employés et les employeurs. Ce phénomène peut s’expliquer par une difficulté à repérer les risques rencontrés voire  même  une « méconnaissance » totale de ce risque en question. Il faut également tenir compte d’une potentielle différence de perception des conditions de travail par l’employé et l’employeur.

Les différentes données rendent compte d’une situation précise et plus pertinente. La mise en relation des données chiffrées va permettre  de rétablir des perspectives plus réalistes sur les conditions des travailleurs.

Ce constat est partagé par les employeurs sur les facteurs biomécaniques. Cependant, à l’inverse des employés, les employeurs se voient davantage exposés au risque à travers des facteurs physiques et non chimiques, des horaires atypiques et des agents biologiques.

Les polyexpositions à prendre en compte

Le constat des employeurs est sans appel et concorde avec celui des salariés quant à la multiplication des expositions. Des secteurs sont sur-exposés, parfois simultanément, et une collecte de données commune est nécessaire.

Selon l’INRS, « on peut définir les polyexpositions comme des expositions simultanées ou séquentielles à des nuisances multiples, par des voies qui peuvent être diverses. Ces nuisances peuvent être chimiques, biologiques, physiques (bruit, vibrations, rayonnement…) ou liées à l’activité physique, auxquelles s’ajoutent l’influence des facteurs organisationnels et psychosociaux, et ce tout au long de la carrière professionnelle ».

Étude complète CMIE SEST

 

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