Le tourisme spatial se développe depuis le début du siècle. Jusqu’ici, ces citoyens privés et privilégiés – huit depuis 2001 – dormaient
à la belle étoile, dans la Station spatiale internationale (ISS) après un voyage en Soyouz russe. Des vacances délirantes à 35 millions de dollars. C’est le cas de huit touristes, depuis l’Américain Dennis Tito en 2001 jusqu’au Canadien Guy La Liberte, cofondateur du Cirque du soleil en 2009.
Mais le seul hôtel disponible dans l’espace devrait fermer ses portes en 2025. L’ISS, qui tourne à 400 km au-dessus du plancher des vaches, avec le Français Pesquet à bord actuellement, vieillit. Dmitry Rogozin, le patron de l’agence spatiale russe Roscomos a déjà annoncé à ses partenaires américains et européens qu’il se retirait de ce laboratoire mis en orbite en 1998.
Un loft de l’espace
Pas question, cependant, de se rabattre sur l’autre forme de tourisme spatial, le simple vol suborbital aux limites de l’espace autour de la ligne de Karman qui sépare l’atmosphère terrestre de l’espace (à 100 km environ). Ça, c’est une affaire pour les entreprises privées
, pour les milliardaires américains, a déclaré Dmitry Rogozin, ciblant l’appétit de Jeff Bezos et d’Elon Musk, patrons respectifs d’Amazon et de Tesla.
Le patron de Roscosmos vient de suggérer une autre idée : Un module spécial pour les touristes.
Un loft de l’espace, arrimé à sa future et très nationale station Ross, déjà en construction. Les Russes, pionniers des stations orbitales habitées, avec Salyout 1 en 1971 puis MIR en 1986, reviennent aux fondamentaux. Et pas par idéologie marxiste : Roscosmos a besoin de sous. La Nasa américaine a désormais son lanceur avec Space X et ne paye plus pour Soyouz. (…) Lire la suite sur Ouest France