Le classement d’une à cinq étoiles des hôtels français répond à des critères précis. Critères qui évoluent à partir de ce vendredi 1er avril, la dernière réforme datait de 2016. Objectif: mieux prendre en compte les nouvelles exigences de la clientèle.
« Notre travail a consisté à prendre en compte les évolutions de l’offre, et l’innovation », nous expliquait en décembre dernier Guillaume Lemière, directeur des affaires juridiques et réglementaires chez Atout France, l’agence de développement touristique dépendant de l’Etat qui a en charge ce classement.
Concrètement, certains de ces critères jugés obsolètes ont été retirés. On peut citer la mise à disposition d’une radio, d’un lecteur DVD, d’un fax ou encore d’un téléphone dans la salle de bain ou d’un bidet.
La présence d’un bidet n’est plus un critère
D’autres sont désormais clairement mis en avant, notamment ceux autour du développement durable. 27 critères sont désormais liés à cette question (dont 13 obligatoires) contre 13 dans la précédente version.
« On notera particulièrement l’obligation de mise en œuvre d’au moins une mesure de réduction de consommation d’énergie, de consommation d’eau et de déchets, la mise en place de mesures visant à réduire l’impact environnemental de la gestion du linge (en proposant de réduire la fréquence du changement de linge de toilette et de lit), l’existence de systèmes de tri des déchets » souligne le groupement national des indépendants hôtellerie et restauration.
Une formation du personnel à la gestion économe de l’énergie, aux mesures d’économie d’eau, et à la gestion des déchets est désormais obligatoire.
Côté numérique, l’accès au Wi-fi dans toutes les chambres est désormais obligatoire pour toutes les catégories et l’enregistrement du client (ou check-in) peut revêtir une forme dématérialisée.
Le partage d’équipements entre deux hôtels pris en compte
Les autres critères sont évidemment maintenus: existence d’un site internet (dans une langue étrangère au moins à partir de la catégorie 2), d’un module de réservation en ligne ou de la possibilité pour le client de faire sa demande de réservation depuis un accès présent sur le site internet.
Autre grande nouveauté, les hébergements touristiques marchands pourront se prévaloir du partage d’équipements et de services, comme un restaurant, une piscine, un spa, une aire de jeux ou encore des bornes de recharge ou des salles de réunion, dans le cadre de leurs demandes de classement. Il faudra néanmoins répondre à certaines conditions, notamment de proximité géographique. (…) Lire la suite sur BFM Business