« Il faut recréer du lien »

Le lieu, explique la directrice générale de Korian, Sophie Boissard, s’adresse « à des gens en pleine forme physique à la recherche d’une vie riche et remplie ». Des urbains, seuls ou en couple, débarrassés de leurs obligations et enfants, et soucieux de faire leurs dix prochaines années dans un lieu proche des commerces et des activités, avant d’être rattrapés par la dépendance. « L’enjeu auquel on est confronté à cet âge-là, c’est la solitude, estime Serge Trigano. Il faut recréer du lien. »

Le concept, qui connaît déjà un certain succès en Europe du Nord, rappelle aussi celui de la Maison des Babayagas, résidence autogérée et participative conçue comme une réponse à l’isolement des femmes de 60 ans et plus. En moins féministe et politique, et plus cher : compter 2 000 à 4 000 euros de loyer mensuel pour des appartements entre 27 et 74 mètres carrés, soit environ le double du prix du marché dans ce quartier aux portes de Paris. Chaque habitant ajoutera entre 15 et 40 euros par jour pour la restauration et les activités, quand il le souhaite. (…) Lire la suite sur Le Monde