Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron a fait savoir que la réouverture des restaurants et des bars serait autorisée à partir du 20 janvier 2021 « si le nombre de contaminations demeure en dessous de 5000 cas par jour. » Alors que des élus réclament la réouverture de ces derniers plus tôt, Nicolas Dupont-Aignan ne comprend pas pourquoi les restaurateurs ne sont pas autorisés à ouvrir en respectant des mesures strictes alors que la buvette du Sénat est toujours ouverte. Un traitement de faveur ? Pas du tout ! Les règles sont les mêmes que pour les autres structures de restauration collective en entreprise.
Il a été indiqué à LCI : « Depuis le début du second confinement, les sites de restauration de l’Assemblée sont maintenus ouverts. Et pour cause, les réunions et séances publiques à l’Assemblée nationale se font en présence de nombreuses personnes qui n’ont aucune solution de restauration aux alentours. » Cependant, les députés, collaborateurs ou encore personnel ne peuvent s’y rendre que s’ils trouvent une place assise, le comptoir n’étant plus accessible. Il a ainsi été révélé à LCI : « Une distance minimale d’un mètre est garantie entre les chaises. Cet espacement a abouti à supprimer environ la moitié des places, en plaçant les clients en quinconce. La capacité de la buvette des parlementaires, par exemple, est passée de 100 à 47 places. » S’ils ne peuvent pas avoir d’invités, les parlementaires ne peuvent plus choisir leur plat et se voient proposer uniquement un menu du jour.
« Il n’y a pas de distinction »
Alors que le décret du 29 octobre 2020 encadre la réouverture des établissements de restauration collective sous contrat, il a été assuré qu’il n’y avait « pas de distinction. » Cependant, afin d’éviter la propagation du coronavirus, de nombreux parlementaires font désormais du télétravail. Seuls ceux qui sont tenus de se rendre à l’Assemblée ou au Sénat disposent des services de restauration.