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Prendre son mal en patience…Tel doit être le maître-mot de nombre de restaurateurs à Paris contraints de fermer pour cause de coronavirus et encore davantage privés de clientèle avec l’instauration du couvre-feu à 18 heures depuis ce samedi 16 janvier 2021. Pour certains, ces mois devaient être ceux d’une nouvelle aventure derrière les fourneaux dans la capitale. Eux ont été foudroyés avant même de pouvoir ouvrir leur restaurant. Témoignages de deux d’entre eux qui  attendent patiemment le feu vert du gouvernement et une date de réouverture qui tarde à arriver.

« J’ai un banquier conciliant »

La cheffe Alessandra Montagne devait ouvrir mi-octobre Nosso, un nouveau restaurant, toujours dans le 13ème arrondissement, après avoir séduit avec Tempero. Une nouvelle aventure à proximité de la BNF.

« Nosso est une aventure humaine. Dans ce projet, j’ai embarqué toute une équipe de talents, cuisiniers, serveurs, sommelière, tout le monde m’a suivie et cela a créé une énergie et une émulation folles, explique-t-elle.  Les choses sont allées très vite avec les architectes, les décorateurs et mes collaborateurs. Nous avions commencé à réfléchir aux différents menus, au service, aux accords avec les différents vins, nous étions dans une dynamique positive de renouveau, on se projetait dans cette nouvelle adresse qui allait être la nôtre, Nosso.

Malheureusement le reconfinement a été mis en place. « En ce début d’année, le plus dur est de voir que tout est là, prêt, disponible, mais que nous ne pouvons pas nous en servir. Les frigos, le barbecue, les planchas et les fours mais aussi la vaisselle, le mobilier, tout est neuf et opérationnel. C’est fatiguant car nous ne savons pas où nous allons. »

Difficile également  dans ces moments de gérer le moral de l’équipe et maintenir la cohésion.

La cheffe a également dû régler rapidement un autre problème bien prégnant pour tous les restaurateurs : les finances. Lire la suite sur Actu.fr

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