Principale raison évoquée par les employeurs ou agences de recrutement, les conditions de travail : entre horaires de coupure, travail le weekend et augmentation de la charge de travail (lire encadré), la pandémie a permis aux salariés de recoller au quotidien de la majorité de la population, de s’offrir des soirées….
« Au départ, on avait quinze chambres à faire par jour. Ensuite le nombre a augmenté jusqu’à dix-huit. Physiquement, c’était très difficile, les chariots à transporter toute la journée sont très lourds ». Aline a fini par choisir une autre voie professionnelle. Source RTS
Toutes ces causes et la situation du secteur sont remarquablement évoquées par le journaliste Matthieu Hoffstetter lors du 19.30 sur RTS :
Désormais, pour ces manquants à la reprise de l’activité hôtelière, l’heure est à la reconversion.
Malheureusement, ce ne sont pas les propos réalistes de Pierre-André Michoud, hôtelier et ancien vice-président d’HôtellerieSuisse, qui vont changer le sens de l’histoire. Il rappelle malheureusement que » (…) la vie continue de tourner 24 heures/24 et 7 jours sur 7″ (Voir son interview sur le site RTS en cliquant ici).
Le vrai problème, pour avoir échangé avec de nombreux hôteliers suisses, est la faiblesse des marges de l’hôtellerie helvète. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à comparer les prix de vente des chambres entre deux établissements de la même marque internationale sur le segment luxe, entre Paris et Genève. Ainsi, à période comparable entre les deux capitales, la différence est de près de 20% (au bénéfice de Paris) pour une masse salariale souvent supérieure de… 40% (au détriment de la Genève). What else ?