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Depuis quelques années, les livreurs à vélo, des entreprises Deliveroo, Uber Eats ou autre Just Eat, se multiplient dans les rues françaises. Après avoir conquis les grandes villes comme Paris ou Marseille, les livreurs sont désormais présents dans des villes plus moyennes, et la tendance semble partie pour durer.

D’ordinaire, ils livraient les repas des restaurants proches de chez vous. Depuis quelque temps, ils livrent également des plats préparés dans des lieux qui sont un peu différents. Ce sont les dark kitchen, un concept qui a vu le jour il y a une dizaine d’années aux États-Unis.

Pas de salle de restaurant

Pour « cuisine noire » en français, ces locaux sont en fait loués et gérés par des entreprises, qui n’accueillent aucun client, puisqu’ils n’ont pas de salle de restaurant. En clair, c’est seulement une cuisine aménagée, avec une chambre froide, et de quoi accueillir un chef et ses cuisiniers.

Les plats sont préparés sur place, et ce sont ensuite les livreurs des différentes entreprises qui viennent les chercher et les déposent directement chez le client. Une commande, et un plat cuisiné par des chefs livré à domicile une trentaine de minutes plus tard. La promesse est belle, elle séduit.

Taster double son chiffre d’affaires

Avec la pandémie de Covid-19, et la fermeture des restaurants, le concept des dark kitchen a explosé. Taster, qui se revendique comme le leader européen du secteur détient une quinzaine de restaurants en Europe, dont certains à Paris ou Rouen.

Depuis le début de la crise sanitaire, son chiffre d’affaires a doublé, signe d’un marché en plein essor. Au point que certaines plateformes de livraison, comme Deliveroo, ont ouvert des cuisines tests.

Des contraintes en moins

En clair, les futurs propriétaires peuvent effectuer des tests dans des cuisines en taille réelle, afin de pouvoir vérifier si le local trouvé correspond à leurs besoins.

La force des dark kitchen, c’est de ne pas avoir de salle de restaurant. Une contrainte en moins puisqu’il n’y a pas besoin de serveurs, mais surtout, au moment de trouver un local, le choix des possibles est vaste.

À Lyon, la société Food’Lab a flairé le bon coup. Au bout de trois ans d’existence, elle s’apprête à lever plusieurs millions d’euros pour ouvrir 80 dark kitchen partout en France. Un business juteux, qui n’est pourtant pas sans risque.

Les plaintes se multiplient

Si les dark kitchen se multiplient, les plaintes aussi. Normes sanitaires, nuisances sonores liées aux allers-retours des livreurs…(…) Lire la suite sur France Live

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