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Notre-Dame est indissociable de La Tour d’Argent et de sa vue sur Paris, tout comme le « canard au sang » l’est de ses assiettes. Si l’emblématique restaurant de la capitale va fermer neuf mois afin de s’offrir un nouveau visage, il a tout prévu pour rouvrir avant que la cathédrale ne le fasse elle-même , une fois restaurée.

Le 30 avril verra donc le dernier service de l’année pour l’établissement connu dans le monde entier avant ses plus longs travaux de rénovation depuis 1936 et un retour des clients prévus le 1er février 2023. « Le projet est ambitieux. Il faut se donner les moyens de mettre le décor comme les équipements au goût du jour en s’inscrivant dans notre héritage. Le défi va être de s’inspirer du passé en le remodelant », estime André Terrail , représentant de la troisième génération à la tête de la maison familiale. L’écoresponsabilité sera notamment au menu.

L’objectif est « d’aller chercher les étoiles Michelin », sous la houlette du chef Yannick Franques , arrivé en 2020. La pandémie et ses conséquences ont permis de mûrir le projet, confié à l’architecte Franklin Azzi à qui l’on doit notamment les Docks de Saint-Ouen. Et le tempo s’accélère. « Au-delà de la réouverture de Notre-Dame, il nous faut aussi être prêts pour les JO », souligne André Terrail.

La fermeture du fleuron de la PME dont le chiffre d’affaires normal tourne autour de 10 millions d’euros, n’empêchera pas le reste des entités de continuer à fonctionner. (…) Lire la suite sur Les Echos

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