Le bout du tunnel n’est peut-être plus très loin ! Dans un peu plus de six semaines, le monde de la restauration devrait revoir la lumière en plein air. D’après les informations du Point, la réouverture des terrasses serait fixée au lundi 17 mai. Un délai de prévenance avant que les restaurants, bistrots, brasseries, bars et autres cafés ne puissent rouvrir en servant à l’intérieur dans une fenêtre de tir espérée entre le 1er et le 15 juin. La double hypothèse nous a été confirmée par plusieurs sources proches du dossier en contact direct avec l’Élysée, Matignon et Bercy. Emmanuel Macron en aurait lui-même formulé le vœu en coulisses.
Ces deux décisions résonneraient, en tout cas, comme une bonne nouvelle pour un secteur placé en coma artificiel depuis plus d’un an avec la crise sanitaire du coronavirus entamée en mars 2020. Reste que le calendrier envisagé à l’heure actuelle par le gouvernement est régi par deux conditions concomitantes à la situation sanitaire à court terme : que le nombre de cas quotidiens positifs au Covid-19 diminue très fortement et que, dans le même temps, la campagne de vaccination redouble d’intensité. Si toutefois la situation n’était pas homogène au niveau national, des ajustements et des arbitrages pourraient être effectifs au niveau régional et local.
Protocoles d’accueil à entériner
Concernant les protocoles qui seront mis en place pour recevoir les clients, on est, pour le moment, dans l’expectative la plus totale. Jauge, nombre de mètres carrés par convive, conditions d’accueil… Les différentes dispositions seront discutées prochainement en liaison avec les organisations professionnelles. La profession espère plus que jamais relever la tête à l’approche des beaux jours. Car après, une première fermeture généralisée du 14 mars au 2 juin 2020 (les établissements parisiens ne disposant pas de terrasses avaient dû attendre le 15 juin), puis l’instauration d’un couvre-feu dans 54 départements au cœur de l’automne, l’ensemble des restaurants se retrouvent portes closes depuis le 30 octobre dernier. Un lourd tribut économique s’aggravant un peu plus chaque jour. (…) Lire la suite sur Le Point